La fin du mois de juin, et principalement cette fin de semaine est chargée pour l’association culturelle Agora Txingudi. 

Ce vendredi 27 juin, l’association invite membres et sympathisants à l’assemblé générale à la salle municipale des Joncaux à 16h45. A l’issue, vers 17h45 sera donnée une conférence « Et Andaye fut au centre du monde » ouverte au grand public.

Agora-Txingudi souhaite replonger les Hendayais dans un évènement mondial qui les concerna particulièrement. En effet, dans les années 1659 et 1660, la cité, accueillit, pendant plusieurs périodes tous les grands personnages de l’Europe ainsi que les juristes et secrétaires occupés par les rédactions des décisions prises dans le cadre des négociations du traité des Pyrénées. On repassera dans nos esprits, une île des Faisans parée de ses bâtiments couverts de tapisseries, une Bidassoa où voguaient des navires rivalisant d’ornements dominés par le bleu et l’or, des rives de la Bidassoa sillonnés par les troupes du roi d’Espagne d’un côté et aux Joncaux par les Mousquetaires. Mais un petit chauvinisme, amène à nous intéresser surtout aux journées du début juin 1660.

Du 1er juin où Luis de Haro, le premier ministre Espagnol et le Cardinal Mazarin concluent le dernier article du Traité des Pyrénées et le signe, au 10 juin où la famille royale au complet assiste à la messe à l’Eglise des Récollets à Ciboure. Bien sûr, avant d’arriver à la rapide évocation de cette journée, on passera en revue, le rôle du port du Bas-quartier, le jour du mariage de Louis XIV à Fontarabie, la chevauchée le long de la Bidassoa de ce dernier en compagnie de D’Artagnan, la signature du Traité et l’arrivée en Franc de Marie-Thérèse d’Autriche.

Néanmoins cette vision, un peu « people » ne nous empêchera pas, en conclusion, de souligner tout ce qu’a apporté, cette longue année où Andaye était le centre du monde.

Samedi 28 juin à 15h, Agora-Txingudi propose, 340 ans après celle de Vauban, la visite des vestiges du fort. Rendez-vous sur l’Esplanade Basse des Halles Gaztelu. Les participants seront appelés à imaginer le pont levis qui mériterait d’être restauré, le donjon abattu pour laisser passer un tramway, puis à descendre sur la batterie basse quasi intacte, d’où face à la Bidassoa et la cité fortifiée de Fontarabie, ils comprendront les enjeux géopolitiques et stratégiques de ce fort, avant de terminer par une pensée pour le millier d’Invalides, dépendant de l’Hôtel Royal des Invalides de Paris, ayant défendu Hendaye et Bayonne.